Ca y est, j'ai pris possession du nouveau Bretagne Lapins à la Trinité
sur Mer, un Open 750, avec notre premier entraînement pour le début du Challenge de Printemps à la Trinité sur Mer. Il va falloir prendre en main le bateau, trouver ses marques, les bons repères de vitesse, pour rivaliser avec les Bidegorry, Groleau, Guillemot, Lunven... Pour ce premier week-end, j'étais épaulé par Yann Riou, Isabelle Joschke, Thomas Ruyant, Arnaud son équipier habituel en mini, Tanguy Leglatin le samedi, et mon frère Benoît le dimanche. En attendant de mettre le bateau aux couleurs de Bretagne Lapins, et de réaliser les premières images, vous pouvez voir une très belle vidéo qui montre ce que sont les régates en Open 750 en cliquant ici.
Voeux salés et passionnés pour 2008 !
A tous, que l'année 2008 soit riche en émotions, que la passion et la volonté vous permettent d'aller au bout de vos rêves et de vos projets ! Pendant ce temps, moi je bosserai, et régaterai plus près des côtes, avant de nouvelles aventures hauturières dans quelques années.
OUF...
Vous vous rappelez de François Cuinet dit Cuicui ? Je vous l'avais présenté sur ce blog à tavers cette petite vidéo lorsque l'an dernier je lui avais passé la barre de Bretagne Lapins pour l'Open Demi-Clé. Il
avait aussi participé en même temps que moi avec brio à la Mini-transat 2003 qu'il avait bouclée en 6ème position sur "Réglisse". Et bien on peut dire que le bougre vient de nous faire une belle frayeur. Coup de fil le 25 décembre, en pleine digestion très difficile; François Coutant au bout du fil, l'équipier de Cuicui lorsque je lui avais confié mon bateau, "François est porté disparu en mer"... pas franchement un bon remède à mon indigestion, "depuis quand ?" je demande... "il est parti il y a une semaine de Gijon pour la Rochelle (il faut 2 jours ndlr) avec un équipier, pas plus d'info, on m'a laissé un message" ! Grosse grosse frayeur, j'appelle le CROSS, confirmation, on est sans nouvelle de Cuicui, de son équipier et du bateau. La zone a été survolée par des Falcon, aucune trace, ce qui semble très étrange car un voilier de 16 mètres ne sombre pas sans laisser la moindre trace dixit le CROSS. Le lendemain toujours rien, le surlendemain, la copine de François m'informe que les recherches sont suspendues, et qu'une enquête policière est en cours car aucune piste n'est écartée, détournement... Re-coup de fil de la miss quelques heures plus tard "on les a retrouvés... vivants" énorme OUF de soulagement !! En fait, leur bateau a coulé en queques minutes seulement dans une météo largement maniable, ils n'ont eu que le temps de prendre le minimum pour organiser leur survie et de quitter le bateau pour le radeau de survie, dans lequel ils ont passé plus de 8 jours, dans le froid (vous vous rappelez la semaine de Noël !!) et l'humidité. Privés de tout moyen de se signaler aux bateaux qu'ils croisaient et aux avions à leur recherche que eux voyaient, ils virent leur force les abandonner peu à peu, en même temps que leur radeau prenait de plus en plus l'eau. C'est à quelques heures d'une issue qu'eux mêmes jugeaient fatale qu'un cargo leur est arrivé droit dessus et a pu les récupérer à environ 50 milles au Nord de l'Espagne. J'ai eu envie de partager ce moment ici car outre l'énorme soulagement de voir un pote s'en sortir après plusieurs jours d'inquiétude, il faut en tirer quelques enseignements, et en premier lieu la nécessité d'avoir toujours à bord une balise de détresse dès que l'on part pour une traversée, aussi anodine semble-t-elle, car les pilotes des Falcons de ce type de mission nous le disent à chaque briefing de sécu, mais ça se confirme, il est très difficile de repérer les naufragés. Second enseignement, ne jamais avoir de certitude, ne pas suspendre trop vite les recherches, même si l'on pense "impossible de n'avoir rien retrouvé sur la zone possible de naufrage et de dérive". Enfin, ça nous ramène à nos chers minis où l'on se rend compte que notre survie est quand même sacrément bien organisée, entre l'insubmersibilité de nos bateaux, le matos de sécu embarqué dans un bidon étanche avec notamment une VHF portable étanche... peut-être serait-il utile d'en tirer des enseignements pour la plaisance en général alors que l'on a parfois tendance à nous montrer du doigt et à nous prendre pour des fous. Enfin, Joyeux Noël François et tous mes voeux pour 2008 !!
L'oeil du Maître...
Nous avions la chance d'avoir à notre arrivée au Brésil ainsi qu'au départ à la Rochelle, le photographe Thierry Martinez dont je vous recommande vivement le site en cliquant ici. Puisque c'est mon voisin à Locmariaquer, il m'a tout particulièrement gâté et je vous livre dans l'album photo ci contre mes clichés préférés. Seules les trois photos au large des Canaries ont été prises par un plaisancier sorti en mer pour l'occasion.
Deuxième de la Mini-Transat !!!
Voilà... c'est fini ! comme dit la chanson, et bien fini. A chaud, j'ai un peu de mal à laisser redescendre plus de 10 minutes d'affilée l'euphorie pour écrire un récit détaillé de ma course. Je suis tellement heureux de monter sur le podium de la Mini-Transat, 2ème derrière un marin aussi talentueux que Yves le Blevec, chic type en plus, ce qui ne gâche vraiment rien, et devant Fabien Desprès, sorte d'homme-poisson si à l'aise en mer sur son magnifique proto. En synthèse, il fallait être bon pilote, rapide sans sortie de route, car étant données les vitesses atteintes, chaque figure de style, avec les bateaux chargés, pouvait 
coûter la vie d'un spi, d'un mât, d'un tangon ou autre. De belles pointes de vitesse, de belles moyennes, et au final 4200 milles sans un seul départ ni au lof ni à l'abattée, ni un seul chalutage, je crois que ce fut la clé de ma course, ne pas infliger à mon bateau d'autres traumatismes que ceux que le niveau d'at taque imposait déjà. Seule ombre au tableau, à la sortie du pot au noir, revenu à moins de 15 milles d'Yves avec Adrien (juste avant son démâtage alors que nous naviguions à vue), mon gennaker a explosé sans autre raison que sa trop grande fragilité. Une journée de réparation, et il a réexplosé. Dans ces conditions, avant d'entamer la dernière semaine de reaching, impossible d'imaginer que le lapin puisse d'une quelconque manière goûter au trèfle ( ce qui à mon avis n'aurait pas eu lieu même avec mon gennak ), mais beaucoup de stress de perdre la seconde place. J'ai alors pris une option très marquée à l'est de la route, sous solent, difficile à tenir car je pouvais naviguer avec le mê
me écart de route sous la route sous code 5, presque 2 noeuds plus vite, mais j'étais convaincu qu'il fallait tenir, se décaler au vent de la flotte pour pouvoir redescendre pleine balle sous code 5 les 2 derniers jours alors que les autres faisaient route directe sous gennak. Lorsque l'envie me prenait d'abattre et que les 7 noeuds du speedo me déprimaient trop, j'allais me coucher pour ne pas craquer et tenir bon sur cette option, pari gagnant, avec même un écart accru avec mes poursuivants par rapport à la sortie du pot... YESSSSSSSS !!
Le mini est une drogue dure, la Mini-Transat un trip énorme, intense, avec une montée au ciel extatique à l'arrivée. C'est promis, maintenant je décroche !!
Si vous voyez un mât perdu...
...il appartient à cette charmante jeune fille. En effet, notre Kro
nationale s'est fait voler le mât posé à côté de Tamagoshi, son joli proto, à la Trinité Sur Mer, entre le 17 et le 20 août. Il s'agit d'un mât Héol tout carbone, avec barres de flèche boomerang, gréement PBO etc... Ca semble hallucinant qu'un abruti censé partager la passion de la voile puisse faire une chose pareille... alors si tu as des remords, sois gentil, vas le rapporter où tu l'as trouvé, et avec un peu de chance, on te fera juste bouffer la bôme !!!
Et si quelqu'un voit un mât profil Héol (le même que sur Bretagne Lapins, Actual Interim et autres) sorti de nulle part fleurir un peu vite sur un bateau, qu'il le fasse savoir.
Promis, je vais poster sur ma préparation de la Transat, mais là je suis en colère !!
Retour aux affaires
C'est reparti pour la saison 2007. 
Certes, je me suis fait plutôt discret jusque là, mais il faut bien avouer que le début de saison a été assez mouvementé. Tout d'abord, le bateau est sorti tardivement de chantier, avec de gros travaux effectués, en particulier un nouveau mât et tout le gréement qui va avec, une quille dont il a fallu remplacer l'axe proche de se briser, et qui aurait bien pu nous laisser sur le toît la saison passée (brrrr...), et enfin un nouveau jeu de voiles chez All Purpose. Par ailleurs, je bénéficie de l'aide de Sandrine le Mao qui prépare admirablement le bateau depuis le début de la saison, et je dispose enfin de mille petits détails que j'avais envie de régler depuis longtemps.
La saison a débuté avec la Select 650 en solitaire, et j'ai pu me rassurer, et constater que je n'étais pas trop rouillé. Ainsi après 48 heures de course, j'étais dans le groupe de tête en compagnie d'Isabelle Joschke, Yves le Blevec, Peter Laureyssens et Adrien Hardy (que du beau monde !!) à une dizaine d'heures de l'arrivée quand une avarie m'a contraint à l'abandon; décevant pour le résultat mais encourageant.
La suite, ce fut l'Open Demi-clé en double avec Erwan Tymen entre Locmiquelic et Douarnenez. Totalement rassurés sur notre vitesse, nous finissons quatrième d'une course remportée par Yves le Blevec, en raison de quelques erreurs tactiques et d'un petit manque de réussite lors d'un gros passage à niveau à Belle-Ile puis d'un collé-serré de 20 minutes avec un casier à Lorient.
La suite ce fut le trophée MAP en solitaire départ Douarnenez jusqu'au phare des Birvideaux, et retour à Douarnenez. Après un bien joli départ (admirez la photo et au passage la nouvelle déco des voiles de Bretagne Lapins), un petit groupe de tête se détache au sein duquel Bretagne Lapins tient toute sa place. L'essai d'un nouveau spi me rassure sur ma vitesse au portant (merci Isa !), mais je reste englué dans la pétole après le Raz de Sein et ne réussirai jamais à revenir sur la tête de la flotte, la bonne vitesse du bateau me permettant néanmoins de sauver l'honneur et de finir 8ème.
Entraîné, préparé, rassuré sur la vitesse du bateau avec le nouveaumât, les nouvelles voiles, le bulbe allégé, j'attendais avec impatience le Mini-Fastnet que je devais courir avec Erwan Tymen, mais une météo jugée dangereuse nous a cloués à terre, course annulée !!
Le bateau est donc retourné en chantier pour les derniers travaux et les ultimes fiablisations avant la Transat. En attendant, je courrai l'Open Sail-Simrad avec un vieux compère avec lequel j'ai tiré mes premiers bords en régate, Jacques Franchi, qui a une belle définition de la course à la voile : "un jeu de hasard où ce sont toujours les mêmes qui gagnent !" gageons que les infos et le travail accumulés depuis le début de saison auront réduit l'incertitude à son minimum, comme l'ont réussi Isabelle Joscke (2ème 1ère 1ère 2ème cette saison !!), ou Yves le Blevec (en gros vous remplacez les 1 d'Isa par des 2 et inversement, ou presque !) .
Nouvel album photos
J'ai enfin pris le temps de mettre en ligne les photos prises par Fred Bouchise à l'occasion d'un entraînement d'hiver où j'ai eu l'occasion d'accueillir le célèbre blogueur PYL (et néanmoins excellent marin) à bord de Bretagne Lapins. Du vent, de belles couleurs, et un mât cassé; j'espère que ça vous plaira !
Entraînement d'hiver
C'était un bien bel après-midi d'automne, avec une bonne brise, une lumière magnifique et 
mystérieuse, et la présence de Fred Bouchise,photographe, sur le bateau de notre coach bien-aimé Tanguy Leglatin. Depuis le mois de septembre,nous avons en effet repris l'entraînement avec Peter sur Ecover, YannRiousur Caméléon, Caroline Vieille sur Tamagoshi, et François et Ronan sur Areas et PCO avant qu'ils n'aient des problèmes de gréement. Ces sessions d'entraînement nous ont permis de confirmer que nous sommes bien dans le rythme, même si Ecover bénéficie pleinement de ses 5 ans de moins à bien des allures.
Cette journée était donc la dernière avant le retour au chantier pour
les optimisations et les réparations, et on peut dire que le démâtage a été plus brutal que prévu, puisqu'un bord sous spi s'est terminé par le mât sur le pont suite à l'explosion d'une gaine de bastaque dans le bloqueur. Pierre-Yves Lautrou qui m'accompagnait n'a pas été déçu par sa première sortie en proto, lui qui maîtrise parfaitement son Pogo 2 et a été impressionné par le potentiel de Bretagne Lapins, en particulier sous gennaker, mais il a aussi pu constater que la marge d'erreur est infime entre une petite avarie et une conséquence dramatique, e n l'occurrence un démâtage. En tout cas, j'aime beaucoup les photos de Fred.
Victoire !!!
La voilà enfin cette sensation tant attendue de franchir en tête la ligne d'arrivée d'une belle course 
au large ! Premier de l'étape retour de la course les Sables-Les Açores-Les Sables, je suis euphorique de cette victoire tant attendue après plus de 10000 milles en course en mini à flirter avec les places d'honneur. Cette victoire d'étape est d'autant plus savoureuse que cette course est fabuleuse, tant au niveau du parcours, du plateau, que de l'organisation. Alors merci à tous de nous avoir offert la possibilité de faire cette course, merci à Antoine Grau, Président de la Classe Mini, d'avoir décidé que cette course devait à tout prix avoir lieu et de s'être tant battu pour, et aux autres concurrents, et en particulier Adrien Hardy, second de l'étape et surtout grand vainqueur au général cumulé devant... et ben moi !
P
ourtant, il a fallu aller chercher très très loin cette victoire. En effet, ne parvenant pas à avoir de certitude sur la trajectoire à suivre avant e départ, j'ai décidé de me passer de tout routage, et de naviguer avec les bulletins que nous allions recevoir en mer et mon baro. 48 heures après le départ étant donné la crise de grimpette aigüe qui a saisi mon baro,j'a considéré que le plus gros danger était de se faire bloquer par l'anticyclone, priorité donc à la vitesse vers l'est pour lui échapper,au bon plein, sous GV, solent et gennaker, l'allure la plus rapide dans les petits airs. Il y avait bien le risque d'arriver trop en dessous sous le cap Finistère et d'être obligé de tirer des bords pour rentrer dans le Golfe de Gascogne, mais ce risque me semblait incomparablement moins important que celui de rester 48 heures arrêté dans les calmes. Surtout, par vent de Nord Est, le vent s'infléchit assez nettement et relativement au large vers le Nord à l'approche du Cap Finistère, ce qui devait me permettre de passer sur un seul bord, sans avoir à virer. Priorité donc à la vitesse sans trop tomber au Sud jusqu'à être sûr d'être sorti des calmes, puis tout s'est déroulé comme prévu à l'approche du Cap Finistère, le vent a pris du Nord, j'ai fait du cap, et ai
pu recaler ma trajectoire, conservant ainsi la tête pendant 5 jours... ouf ! Malheureusement, je me suis fait coincer par une zone de pétole, qui a permis à mes principaux poursuivants et concurrents au classement général, de venir mourir juste dans mon tableau arrière à 24 heures de l'arrivée, et avant l'arrivée d'un front nous promettant du portant musclé. La stratégie a alors été assez simple : ne rien lâcher, garder le plus de toile possible, ne plus fermer l'oeil et ne plus lâcher la barre, pour retrouver en 24 heures le bénéfice perdu de la première semaine de course. Au terme d'une nuit musclée lors de laquelle je me demandais par quel bout le bateau allait commencer de se disloquer, j'avais gagné le droit d'être le premier à entrer dans le chenal des Sables... c'est énorme !
PS: Les photos sont de Stéphanie Gaspari,comme celles dans la galerie Mini-Fastnet 2006.
Les Sables-Les Açores-Les Sables
C'est la grande aventure de l'été pour les minis ! Dimanche, nous
serons 69 à nous élancer des Sables d'Olonne en direction des Açores, où nous ferons escale à Horta, avant de repartir vers les Sables une petite semaine plus tard. Nous sommes aux Sables depuis quelques jours, et on peut dire que les sablais ont mis les petits plats dans les grands pour bien nous recevoir. Elle a déjà tout d'une grande cette "demi-transat", à commencer par l'image superbe de nos bateaux amarrés au ponton du Vendée Globe.
Il y a tous les principaux animateurs de la saison, Vecteur Plus bien sûr, qui a remporté hier le prologue, Brossard, PCO, Ecover, Crédit Agricole, les 2 bateaux slovènes d'Adria... et Bretagne Lapins qui s'est classé hier 4è du prologue.... encore une quatrième place, qu'elle est dure à monter cette marche !
L'ambiance est à la course au large avec un accent très fort sur la sécurité, et je suis partagé entre l'impression de prendre le départ d'une Transat, et celle de partir pour une grosse Transgascogne, alors gérer ou foncer, tel sera le dilemme, et tout dépendra du rythme imprimé par les plus énervés à partir de dimanche 13h02, heure prévue pour le coup de canon libérateur.
L'ASCENSSION VERS DOUARNENEZ...
Après leur option malheureuse à l'approche du fameux Fastnet, qu'ils virent en 32ème position de la flotte... David et Loîc ont entamés une très belle remontée dans le classement, puisqu'ils sont pointés ce soir à la 15ème position !
Les chances de monter sur le podium s'amenuisent puisqu'une trentaine de milles les séparent du trio de tête... qui n'a plus que 125 milles à parcourir pour franchir la ligne d'arrivée.
Tant que la ligne n'est pas franchie, tout peut arriver, sutout en mer !
C'est pourquoi nos 2 régatiers vont continuer à être à "l'attaque", pour rattrapper leur retard et remonter dans le clasement.
Un groupe de 6 bateaux s'est détaché en tête de flotte. C’est Vecteur plus (265) qui prend la tête de la flotte. À une dizaine de milles à l’est du peloton de tête, le prototype de Didier Le Vourch et Aloys Claquin pourrait avoir fait le bon choix si le vent, annoncé mollissant, bascule comme prévu au Sud-Est dans la nuit. Derrière lui, plus à l’ouest, PCO Technologies - Set - Environnement (424), Mini-Minx (196), Brossard (198), Ecover (618) et Déphémérides (291) suivent dans un mouchoir de poche.
L'organisation commence annoncer une arrivée des premiers demain en milieu de journée ...
Tout va se jouer dans les prochaines heures...
A l'aproche du Fastnet David et Loîc se maintiennent dans le groupe de tête à l'Ouest de la flotte !
Toujours à la 5ème place du classement à 16h00 en ce mardi 6 juin, ils atteindront leur objectif : le mythique phare du Fastnet, cette nuit ou au petit matin... au bon vouloir d'Eole qui commence à les bouder, puisqu'ils avancent ce soir lentement d’empannages en empannages à un rythme d’à peine 3 à 4 nœuds, sous spi.
Il leur reste moins de 50 milles à parcourir pour pouvoir virer le Fastnet. Dans les parages de celui-ci, ils devraient rencontrer un faible vent de sud variable de force 1 à 3. Des conditions difficiles pour redescendre au près vers Douarnenez...
A noter côté classement : le changement de leader ce soir puisque c'est BROSSARD qui reprend les commandes, suivi par PCO qui maintient sa position et ECOVER se retrouve relégué à la 3ème position.
Les écarts restent très faibles, la route est encore longue et les conditions météo à tendance pétoleuses risquent d'être difficiles à négocier...
Mais nous faisons confiance à nos deux marins et à leur grande expérience de régatiers pour arriver à tirer leur épingle du jeux, à quelques milles de la mi-course le podium reste très accessible pour Bretagne Lapin ! D'autant plus que David connait bien cette aire de jeux puisque c'est la quatrième fois qu'il va virer le fameux Fastnet !
Espérons que les vents tournent comme prévu, pour que leur option à l'Ouest soit payante et les propulse à la tête de la flotte...
BRETAGNE LAPIN POINTE 5ème au petit matin !
Ce matin à 8hOO, la tête de flotte est en milieu de Manche groupée en peloton sur 15 milles.
Dans l'ordre: 618P Ecover, 198P Brossard, 424P PCO Technologies, 291P Déphémérides, 348P Bretagne Lapins, 463S Blue Gin, 422S Dijs.net1, 438S Basecamp, 543s Téo Taket.
DEPART DU TROPHEE MARIE AGNES PERON
67 Minis sur la ligne de départ, pour la 1ère édition du "Trophée Marie-Agnès Péron"
Douarnenez - Groix - Douarnenez
C'est à 16h 15mn, au nord de l'île Tristan dans la baie de Douarnenez, que Michel Quentric, président du comité de course a donné le signal de départ de la 1ère édition du "Trophée Marie-Agnès Péron", course en solitaire.
67 compétiteurs dont 29 PROTO et 38 SERIE (sur 80 bateaux engagés) sont partis pour 210 milles pour aller virer les Birvideaux, entre Belle-Ile et Groix. Après avoir laissé Basse-Vieille à tribord, les coureurs continueront leur route vers La Plate, Le Chat, Men Hir, Cap Caval, Spineg, la Route des Glénan, l'île aux Moutons à babord et les Pourceaux à tribord. Ils contourneront les Birvideaux au large de Lorient et remonteront vers la Chaussée de Sein, la Basse du Lis, Basse-Vieille pour rejoindre les pontons de Tréboul samedi dans la matinée. Un départ sous un soleil caché, une mer peu agitée, un léger clapotis et par un vent de d'ouest de 10 noeuds molissant vers 8 noeuds. La flotte devrait atteindre le Raz de Sein environ 6 heures après le départ.
Le PC course établira le premier pointage à 8 h demain vendredi, il sera mis en ligne, après exploitation, vers 10 h. Le second sera diffusé vers 18 h.
Le site de la course : http://www.winchesclub.com/fastnet650/
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